Vivre près de sa famille, témoignage d’un résident

Originaire de l’arrière pays niçois, Mr.Robert a effectué toute sa carrière en région parisienne. D’abord dans le bâtiment pour la recherche aéronautique, puis comme chauffeur pour le ministère de la Défense. Son rituel du matin ? Après un massage pour les mains qui sont devenues douloureuses suite à son métier, il réécrit “à sa manière” une page du magazine Sciences Espaces. Discret, Mr. Robert est avant tout un excellent observateur…

 

“Après 37 ans de service, au moment de la retraite, avec ma femme, nous sommes retournés dans notre région natale. Nous avions une petite maison dans un village. Mais vous savez dans un village, au final vous devez prendre la voiture pour tout. Le pain, la pharmacie, les courses… Ma femme ne conduit pas, et avec le temps, j’ai eu de plus en plus des douleurs aux mains. 

 

Alors ma fille a pris les devants. Elle est venue et en quelques semaines, nous étions de nouveau en région parisienne, tout d’abord chez elle, pendant 4 mois. Puis, nous avons trouvé cet appartement en résidence seniors. Nous avons choisi cette formule pour être proches de notre fille, libres tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé. Pour l’environnement, c’est sympa ici, même si par déformation professionnelle, j’ai tendance à voir tous les défauts dans un premier temps ! Et désormais, j’aimerais contribuer en apportant mon savoir-faire dans le jardin.

 

Avec les différents services qui nous sont proposés, je pense qu’au final nous économisons.”

 

Avec sa femme, ils déjeunent tous les lundi et mardi au restaurant de la résidence. Le reste de la semaine, ils vont au marché et cuisinent eux-mêmes dans leur appartement. Toute sa vie Mr.Robert est resté vigilant, influencé par son enfance pendant la guerre et son métier de chauffeur pour le ministère de la Défense.

 

Alors pour cet ancien cycliste de passion, lorsqu’on lui demande ce qu’il souhaiterait transmettre à son petit-fils, c’est naturellement qu’il nous dit “c’est de toujours se renseigner, se documenter et analyser pour savoir à qui l’on sourit. Il faut se servir de son cerveau. Les erreurs ne sont pas graves tant qu’elles servent à corriger sa trajectoire”, nous indique-t-il avec toute sa sagesse.